Le pouvoir d'achat est source de tous les mouvements de revendication de ces dernières années : des gilets jaunes aux médecins, des mal-logés aux agriculteurs, ils ont fait du salaire ou plus exactement des revenus disponibles une priorité, bien souvent vitale et même existentielle, pour cette France contrainte et n’arrivant pas à assurer les fins de mois.
Le pouvoir d'achat est fonction de l’ensemble de la conjoncture économique, notamment de la croissance, de la situation d’endettement du pays comme des particuliers, du niveau d’inflation et des prix à la consommation, de la démographie, avec une polarisation de la société française, que ce soit à ses deux extrémités avec des pauvres de plus en plus pauvres et des riches de plus en plus riches, mais aussi des classes moyennes intermédiaires souvent prolétarisées par la hausse des dépenses incompressibles comme le logement, l’alimentation, l’énergie, le transport et jusqu’aux loisirs. Ainsi le pouvoir d’achat constitue un curseur des inégalités persistantes, qui se reproduisent malgré les avancées sociales.
Pour en débattre, Emile Malet reçoit :